La ville verticale
Toujours plus grandes, toujours plus hautes, les tours envahissent la planète et sont toujours aussi peu rentables. En moyenne, il faut compter, une fois les règles de sécurité appliquées et les circulations verticales implantées, une perte de 30 % des surfaces construites, ce qui reste très éloigné des rentabilités des immeubles traditionnels d’habitation ou de bureaux Les espaces de construction dans les villes se réduisant, ils obligent les promoteurs à être inventifs pour construire haut et rentable.
En appliquant l’outil Matrix Architectural d’analyse et d’optimisation d’une emprise foncière, AIM Hanemian Architectes a étudié la possibilité d’épaissir les tours soit en les doublant ou en les triplant et en imaginant des bâtiments à mi-hauteur, sorte de ville haute pour relier entre elles les tours ainsi créées.
Ce principe a permis de comprendre que l’emprise administrative du terrain actuel était improprement définie, qu’elle devrait s’étendre au-delà des limites actuelles, se rapprocher de 300 000 m2 de bâti plutôt que des 30 000 m2 initialement prévus.